
TYPES D’ALLERGIES COURANTES
Faire de la prévention des allergies est important, il existe une très grande variété d’allergies, car presque tout peut potentiellement provoquer une réaction allergique chez certaines personnes.
Voici les principales catégories d’allergies, avec des exemples pour chacune :
🌿 1. Allergies respiratoires
Ce sont les plus courantes, souvent saisonnières ou chroniques.
Pollen (rhume des foins)
Acariens (dans la poussière)
Poils d’animaux (chats, chiens, chevaux…)
Moisissures
Latex (par inhalation dans certains cas professionnels)
🍎 2. Allergies alimentaires
Réactions dues à l’ingestion d’aliments spécifiques.
Fruits à coque (noix, noisettes, amandes…)
Arachides
Fruits de mer (crevettes, crabes, moules…)
Poisson
Œufs
Lait de vache
Soja
Blé (attention à ne pas confondre avec l’intolérance au gluten)
💊 3. Allergies médicamenteuses
Réactions aux substances actives ou excipients dans les médicaments.
Pénicilline
Aspirine / AINS (ibuprofène, etc.)
Anesthésiants
Produits de contraste iodés (utilisés en imagerie médicale)
🐝 4. Allergies aux venins
Réactions potentiellement graves à certaines piqûres.
Abeilles
Guêpes
Frelons
🧴 5. Allergies de contact
Réaction cutanée au contact avec une substance allergène.
Nickel (bijoux, boutons de jean…)
Produits cosmétiques
Détergents ou produits ménagers
Latex
☀️ 6. Allergies atypiques ou rares
Allergie au soleil (lucite estivale)
Allergie au froid
Allergie à l’eau (aquagène) (très rare)
Allergie à l’effort physique (exercice-induced anaphylaxis)

Les symptômes de l’allergie aérienne
L’allergie immédiate, c’est comme un ninja : elle surgit de nulle part, et paf, tu éternues. En général, elle se manifeste entre « j’ai juste respiré » et « oh non, pas encore » — disons entre quelques minutes et deux-trois heures après avoir croisé un allergène.
Et attention, l’allergie aérienne aime se la jouer multi-talent : elle peut venir seule, ou en mode pack complet.
La rhinite allergique, alias le nez rebelle
Imagine ton nez qui décide subitement de faire la grève :
Il coule comme un robinet mal fermé,
Il se bouche sans prévenir comme une mauvaise connexion Wi-Fi,
Et il gratte comme s’il y avait une colonie de moustiques dans tes narines.
Le tout, bien sûr, accompagné d’un festival d’éternuements. (Applaudissements du public.)
Cerise sur le gâteau ? Elle invite souvent sa pote la conjonctivite : yeux rouges, larmoyants, prêts pour une audition dans un film dramatique.
Le rhume des foins, cette tradition estivale
C’est LE classique : le rhume des foins. Chaque été, au moment où tu veux juste profiter du soleil et des barbecues, les pollens de graminées débarquent comme des rock stars en tournée, et ton corps réagit comme un fan en pleine crise… mais version allergique.
Et si ce n’est pas l’été ?
Pas de panique, d’autres allergènes prennent le relais toute l’année :
Les moisissures (miam…),
Les poils d’animaux (désolé Médor, ce n’est pas toi, c’est moi).
Bref, avec l’allergie, pas besoin de saison pour te mettre K.O. Elle est là, fidèle au poste, toujours prête à te chatouiller les narines.
Une conjonctivite allergique
Dans la conjonctivite allergique, les deux yeux sont rougis, sont rendus larmoyants et sont sujets à des démangeaisons. Une rhinite allergique est fréquemment associée. Les paupières peuvent être gonflées.
Si la lumière est difficilement supportée, une atteinte de la cornée peut être suspectée : on parle alors de kérato-conjonctivite.
Les symptômes sont aggravés par le port de lentilles de contact.
Une crise d’asthme
L’asthme allergique est souvent débuté dans l’enfance. Chez l’adulte ou chez l’enfant de plus de 3 ans, des crises d’asthme sont déclenchées par l’exposition à l’allergène, avec une gêne respiratoire accompagnée de sifflements pulmonaires et d’un essoufflement, associés ou non à une toux.
Les allergènes en cause sont représentés par les acariens, les poils d’animaux domestiques, et plus rarement, les moisissures. L’allergène peut également être retrouvé en milieu professionnel : farine, désinfectants, etc.
Les symptômes des allergie alimentaire
Les symptômes peuvent varier en fonction de l’âge de la personne allergique.
Allergie alimentaire chez l’enfant
Les symptômes sont digestifs ou non.
Les troubles digestifs en cas d’allergie
Certains signes doivent alerter, surtout en cas de terrain héréditaire atopique. L’allergie alimentaire est recherchée si le nourrisson ou le jeune enfant a :
- des douleurs abdominales associées à des coliques et des pleurs fréquents. À noter : il n’existe pas d’allergie au lait maternel ;
- des vomissements et des diarrhées qui entraînent une perte de poids parfois importante ;
- un reflux gastro œsophagien ;
- une constipation.
Les manifestations cutanées de l’allergie alimentaire
Il peut s’agir :
- de poussées d’eczéma atopique. Fréquentes entre la naissance et un an, elles ne persistent que seulement chez 4 % des enfants après l’âge de 15 ans. Ces poussées d’eczéma se manifestent par une peau sèche, rouge et des démangeaisons pouvant devenir chroniques ;
- d’une urticaire allergique.
Les manifestations ORL et pulmonaires
Une rhinite, un asthme du nourrisson ou un asthme de l’enfant de plus de 3 ans peuvent être l’expression d’une allergie alimentaire.
Allergie alimentaire chez l’adulte
Les symptômes des allergies alimentaires sont souvent plus importants que chez l’enfant.
Les manifestations digestives
Ce sont les troubles les plus fréquents :
- un syndrome oral : il se caractérise par des démangeaisons au niveau du palais, de la gorge et d’un gonflement des lèvres. Ce syndrome apparaît souvent après la consommation de certains fruits crus.
- des douleurs abdominales ;
- des vomissements ;
- une diarrhée.
Les manifestations étendues au corps
Une urticaire allergique étendue, un œdème de Quincke ou un choc anaphylactique ont beaucoup plus fréquent chez l’adulte que chez l’enfant.
Le choc anaphylactique se produit après l’ingestion d’aliments allergènes (contenant le plus souvent de la farine de blé et/ou des épices), suivi d’une activité sportive (jogging, endurance, danse, etc.)
Les symptômes de l’allergie immédiate aux médicaments
Les manifestations allergiques se déclarent entre 1 et 6 heures après la prise du médicament.
Les symptômes peuvent être :
- de l’urticaire allergique ;
- une rhino-conjonctivite ;
- des difficultés à respirer en raison d’un spasme des bronches ;
- un angio-œdème de Quincke, voire un choc anaphylactique
Les symptômes de l’allergie aux venins
Les réactions sont le plus souvent locales avec apparition en quelques minutes ou heures d’un œdème douloureux au point de piqûre, pouvant s’étendre localement. Mais une réaction généralisée comme un choc anaphylactique est possible.
Les morsures de serpent venimeux sont beaucoup plus rares, mais une allergie au venin est possible.
Comment prévenir les crises d’allergie au pollen?
🌼 1. S’informer sur les pics polliniques
Consulte les alertes pollen sur des sites ou applis comme Pollens.fr (RNSA en France).
Évite de sortir lors des pics (journée ensoleillée, venteuse, sèche) – les pollens sont plus volatils.
🏠 2. Créer un refuge « anti-pollen » à la maison
Garde les fenêtres fermées, surtout le matin (5h-10h) et en soirée.
Utilise un purificateur d’air avec filtre HEPA.
Aspire souvent (idéalement avec un aspirateur équipé d’un filtre HEPA).
Lave les draps régulièrement à 60°C.
🧥 3. Limiter l’exposition en extérieur
Porte des lunettes de soleil pour protéger les yeux.
Prends une douche et change de vêtements en rentrant chez toi.
Évite de faire sécher ton linge dehors – le pollen s’y accroche.
Privilégie les promenades après la pluie : l’air est plus pur.
💊 4. Traitement préventif
Commence un traitement antihistaminique quelques jours (voire semaines) avant la saison.
Parle à ton médecin d’un traitement de fond ou d’une désensibilisation (immunothérapie).
🌳 5. Connaître ton ennemi
Sais-tu à quel type de pollen tu es allergique ? (ex : bouleau, graminées, cyprès…)
Envisage un test allergologique pour adapter les mesures et traitements.
N’hésitez pas à consulter ARS pour les préventions à avoir

🌿 Plantes utiles en prévention des allergies au pollen
1. Ortie (Urtica dioica)
Effet antihistaminique naturel.
Diminue l’inflammation liée aux allergies.
👉 À prendre en infusion, gélule ou extrait liquide.
Dose classique : 300 à 500 mg 2 fois/jour (en extrait sec).
2. Plantain (Plantago lanceolata)
Apaise les muqueuses respiratoires.
Réduit les réactions allergiques au niveau des voies respiratoires.
👉 En infusion, sirop, ou teinture-mère.
3. Périlla (Perilla frutescens)
Très utilisée en phytothérapie pour les allergies.
Riche en acides gras oméga-3 et en flavonoïdes.
👉 En gélules ou huile (extrait standardisé recommandé).
4. Cassissier (Ribes nigrum)
Action anti-inflammatoire type « cortisone-like » naturelle.
Excellent en gemmothérapie (bourgeons) ou infusion de feuilles.
👉 En prévention : 5 à 15 gouttes 1 à 2 fois/jour en macérat glycériné.
5. Euphraise (Euphrasia officinalis)
Idéale pour les yeux qui pleurent ou démangent.
Peut être prise en infusion ou utilisée en collyre (préparations spécifiques en pharmacie).
💡 Conseils d’utilisation :
Commence au moins 2 à 4 semaines avant la saison des pollens.
Choisis des produits de qualité (bio, standardisés si possible).
Parle-en à un professionnel de santé si tu prends déjà des médicaments.

Le diagnostic des allergies :
Pour savoir à quoi tu es allergique
Te demander si tu as déjà eu des allergies, ou si des membres de ta famille en ont eu.
Regarder quels sont tes symptômes, quand ils apparaissent, et à quelle fréquence.
Essayer de deviner quel allergène pourrait être responsable (pollen, poils d’animaux, poussière, etc.).
N’hésitez pas à vous faire tester avant tout traitement et demandez l’avis de votre médecin.